Les enseignements de toute une carriere de conseil et de cadre au service des achats

Ce que vous apprendrez en lisant ce livre

Fermez les yeux, et pensez aux relations d’affaires les moins réussies que vous ayez vécues.

Il est probable que vous étiez en affaires avec le mauvais partenaire, ou bien l’accord que vous aviez conclu ne pouvait pas marcher.

Un fournisseur inapproprié peut être incompétent, sous qualifié, mal équipé, peu motivé, mal financé, pratiquer de façon peu sécuritaire, être associé à des personnes peu dignes de confiance…

Un accord inégal se caractérise par une partie qui gagne trop, tandis que la partie adverse gagne peu voire même rien , ou alors l’une des parties est rémunérée pour réaliser des tâches sans aucune valeur. Chacun sait que l’accord est inégal, et celui qui a été lésé trouvera un moyen de rééquilibrer la donne (de prendre sa revanche).

Dans ce livre, vous apprendrez à poser trois questions importantes avant de vous embarquer dans un appel d’offres ou dans une discussion avec des fournisseurs potentiels :

- Qu’essayons-nous de réaliser? quel est l’objectif ultime de l’entreprise?

- Pourquoi faisons-nous appel à un acteur externe ? Le fournisseur est-il censé apporter des compétences particulières, l’accès à des investissements (équipements) spécifiques, et a-t-il des capacités uniques ?

- Quels sont les risques qui pourraient nuire à l’atteinte de nos objectifs, comment seront gérés ces risques et qui en aura la responsabilité?

En répondant à ces trois questions, vous arriverez à trouver le bon fournisseur et à conclure une affaire équitable pour tous.

Ce livre vous aidera à accomplir les nombreuses tâches nécessaires pour préparer et mener à bien une démarche stratégique des achats qui vous permettra de conclure les bons accords avec les bons fournisseurs.

Cet ouvrage est un guide pratique de toutes les étapes de l’élaboration de la stratégie commerciale jusqu’à la conclusion de la relation. Il traite aussi de la gouvernance et de l’organisation des achats, ainsi que du rôle des systèmes d’information. Il vous donne en outre la feuille de route qui vous permettra de transformer votre fonction achats.

Cette perspective résolument nord-américaine intéressera pourtant aussi les entreprises d’autres continents – pour faire des affaires, et pour confronter leurs pratiques à celles de l'amérique du nord.

Les 12 chapitres

Les 12 chapitres couvrent l'eventail de mes experiences en conseil a travers l'Europe et les Ameriques sur plus d'une vingtaine d'annees et a travers une centaine d'organisations dans tous les secteurs de l'economie.

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12 Chapitres


Table de matières :

1   L’importance des achats
2   Organisation des Achats

3   Les Processus des Achats

4  Élaboration et Gestion du Contrat

5  La Gestion des Fournisseurs

6  Les Achats de Biens et de Services Complexes 7   Légitimité et Compétence

9   La Négociation_

10  Apport des Technologies de l’Information et de la Communication

11  La Transformation des Achats

12  Conclusion_

Sources bibliographiques

Résumé

Les achats aident l’entreprise à obtenir les biens et les services les plus adaptés à leurs besoins, tout en améliorant les conditions d’achat et le partage des risques. Cela requiert une bonne compréhension des apports de chacun. Cet ouvrage pose la contribution qu’apportent les achats dans la réduction des coûts et dans la réalisation de projets de plus en plus complexes. Ainsi, les utilisateurs obtiendront ce dont ils ont besoin dans les meilleures conditions pour l’entreprise. L’entreprise pourra réaliser ses objectifs à travers les bons accords avec les bons fournisseurs.

Toute entreprise achète des biens et des services pour assurer son fonctionnement. Dans la perspective moderne de la globalisation et de la spécialisation des entreprises, la gestion de la chaîne d’approvisionnement (« Supply Chain ») prend une importance croissante. Dans une dynamique de concurrence de plus en plus virulente, les entreprises tentent de baisser les coûts en faisant appel à des ressources provenant de pays à bas coût, mais aussi en sous-traitant des prestations de plus en plus critiques à des fournisseurs toujours plus spécialisés et sophistiqués. La recherche de nouveaux marchés pousse les entreprises à investir des marchés de plus en plus distants, tant sur le plan géographique que sur le plan culturel.

La chaîne d’approvisionnement doit servir une demande de plus en plus atomisée, donc difficile à prévoir, auprès d’une clientèle éparpillée géographiquement, culturellement, comme sur le plan de ses attentes et de ses besoins. Finalement, l’exécution des tâches de la chaîne d’approvisionnement est devenue bien plus compliquée – des fournisseurs distants, de longs transports onéreux et peu prévisibles, des risques considérables d’aléas d’origine naturelle ou pas,

la nécessité de travailler avec des fournisseurs de plus en plus nombreux et sophistiqués, pour satisfaire des exigences de service toujours plus élevées.

Ces achats externes représentent une dépense très importante à gérer. Les spécialistes des achats doivent maîtriser un large éventail de compétences,

dont la gestion des risques commerciaux, le droit commercial, le respect des règles internes de gestion, et la protection des intérêts de l’entreprise

face aux initiatives de plus en plus créatives des fournisseurs. Cette gamme de compétences est difficile à rassembler et à organiser de façon optimale.

Beaucoup d’entreprises choisissent un modèle organisationnel mené par le centre. Nous décrirons comment fonctionne ce modèle, en précisant « qui

fait quoi » à chaque étape dans l’acquisition des biens et des services dont l’entreprise a besoin.

Comment aligner les stratégies d’achat avec les stratégies opérationnelles? A travers des outils pragmatiques tels l’analyse de la valeur totale de possession, ou de canevas d’analyse des risques pour les services complexes, en tenant compte des considérations contractuelles, et des suivis des performances. Quelles sont les bonnes pratiques en préparation à la négociation? L’importance de la gestion de la relation une fois l’accord conclu sera également couvert. Les achats conçus de cette façon exigent des interactions avec un grand nombre d’acteurs internes à l’entreprise. Beaucoup d’entreprises approuvent leurs achats en considérant uniquement les montants concernés. Le modèle proposé intègre la gestion des stratégies, de la complexité, et des risques. L’apport des technologies de l’information est considéré, à chaque étape du cycle des achats. Enfin, la transformation de la fonction achat vers un rôle stratégique est décrite.

Nicholas Seiersen

Qui est l'auteur?

Nicholas Seiersen est né à Genève, en Suisse, et a grandi dans la communauté internationale de L’Organisation des Nations Unis et des sièges européens de grandes multinationales. Il a vécu aux Etats Unis, en Suisse, en Angleterre, en Belgique, en France et depuis 25 ans, au Canada.

Nicholas a travaillé dans de nombreux pays d’Europe, aux Etats-Unis, au Canada, ainsi qu’en Amérique latine. Il parle l’anglais, le français, l’allemand et l’espagnol.

Formé auprès de grands cabinets de conseils dont AT Kearney, Bearing Point et KPMG, il a aidé ses clients – de grands groupes industriels, commerciaux, et gouvernementaux, mais aussi des entreprises de taille modeste - à mettre en oeuvre l’organisation et les relations commerciales qui ont permis une économie de plus d’un milliard de dollars en immobilisations financières et en coûts d’exploitation.

Directeur du marketing chez Digital Equipement Europe, il a aidé à développer l’utilisation de systèmes d’information dans les Supply Chains de grands groupes européens dans les années 90.

Plus récemment, il a dirigé le développement d’une organisation menée par le centre dans le Supply Chain d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud dans les opérations internationales de KGHM, entreprise minière polonaise. Il était responsable de la gestion de $500 millions de dépenses locales et régionales.

Nicholas a aussi enseigné dans des programmes de développement des cadres auprès de prestigieuses institutions comme l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées à Paris, l’Ecole Nationale Polytechnique Fédérale de Lausanne, l’AFNOR, le Bordeaux Business School et le Schulich School of Business de l’université de York.

Très impliqué dans la vie associative, il a tenu des postes de direction auprès d’associations logistiques française, européenne et américaine.

Membre des comités de rédaction des publications universitaires « Logistique et Management » et « Global Supply Chain Management », il est l'auteur de plusieurs articles parus dans Les Techniques de l’Ingénieur, et était l’éditeur exécutif de LQ Magazine. (Logistics Quarterly)..

Pourquoi ce livre est ecrit en français?

On me demande souvent pourquoi j'ai écrit mon livre en français. Avec le recul, je me dis que ce n'était pas le choix le plus judicieux en matière de marketing. Publié en 2007, "Le Bon Accord Avec Le Bon Fournisseur" a connu un succès modeste. Aurait-il mieux reussi en Anglais? J'ai certains regrets et des idees de ce que j'aurais fait différemment.

Cela faisait un certain temps que je pensais à écrire un livre. Il était évident pour moi qu'il s'agirait d'un livre technique sur la gestion de la chaîne d'approvisionnement.

Je travaillais dans le domaine des achats depuis de nombreuses années, en commençant par un audit des achats dans une usine pétrochimique en France lorsque j'étais un jeune professionnel chez AT Kearney. A la fin du siècle dernier, je me suis intéressé aux achats en ligne. J'ai évalué l'état de préparation des entreprises à l'achat en ligne, j'ai organisé des enchères inversées et des négociations agressives afin d'économiser des millions de dollars pour mes clients. Naturellement, cela a conduit à d'autres évaluations des opérations, nottament de l'efficacité, des approvisionnements et des achats, en utilisant les critères de référence et les données (Benchmarking) de l'APQC, et à l'élaboration de modèles de maturité des capacités, pour des clients importants des secteurs privé et public, aux États-Unis et au Canada.

Ainsi, j'avais aidé diverses organisations dans l'ensemble des opérations de leur chaîne d'approvisionnement, y compris les achats et les approvisionnements, mais pas dans la même entreprise. Lorsque j'ai dirigé la partie conseil d'une transformation complète des achats, du début à la fin, cela etait l'opportunité de rassembler toutes ces expériences. Ce projet a fait la synthèse de tout cela. Il a également confirmé ma conviction qu'une politique d'achat réussie contribue à la réussite de l'entreprise. Les opérations d'achat qui visent à réaliser des économies de bouts de chandelle sont souvent déconnectées de l'entreprise et concluent des accords dont celle-ci ne veut pas, ce qui se traduit par une adhésion médiocre et des volumes faibles qui passent par les accords conclus.

À l'époque où je dirigeais le marketing industriel de la chaîne d'approvisionnement chez Digital Equipment en France, je travaillais avec le programme de master en logistique industrielle de l'école de commerce Kedge de Bordeaux (l'ISLI) et je collaborais avec leurs deux publications savantes, "Global Logistics Forum" en anglais et "Logistique et Management" en français. Cela m'a amené à écrire et à mettre à jour des articles techniques sur "l'informatique dans la logistique" pour la revue "Les Techniques de l'Ingénieur." Cette activité se poursuit encore aujourd'hui, avec un autre article sur le suivi et la traçabilité en logistique, et je travaille actuellement sur la quatrième version de l'article, qui s'intitule désormais "Digitizing the Supply Chain" (numérisation de la chaîne d'approvisionnement).

J'ai donc contacté la même revue et suggéré un article sur la manière de travailler avec les services d'achat et d'approvisionnement pour les ingénieurs. Ils ont accepté mon idée et j'ai rédigé un article complet qui reflétait la façon dont je voyais la contribution des achats et la manière de s'assurer qu'ils sont bien alignés sur les besoins de l'entreprise.

Imaginez ma surprise lorsque j'ai reçu les commentaires de la revue éditoriale !

Je n'avais pas couvert le "cost killer" des marchés publics.

Je n'avais pas abordé la question du "tueur de risques" dans le domaine des achats et mon approche était trop molle.

Je devrais réviser 'article en profondeur...

J'ai bien réfléchi et j'ai décidé que je ne voulais pas écrire l'article qu'on me demandait. J'avais l'impression d'avoir affaire à un responsable des achats qui aimait comprimer les coûts et entretenir des relations conflictuelles avec les fournisseurs. La vielle garde.

J'ai donc refusé de réécrire l'article.

Mais j'avais rédigé une base assez solide, et j'avais une très bonne idée de tout ce qui ne correspondait pas à la proposition éditoriale que j'avais soumise. Il s'agissait de tout ce que j'avais appris sur le commerce en plus de 20 ans de conseil en Europe et en Amérique du Nord.

J'ai donc décidé de compléter l'article sous la forme d'un livre. Comme j'avais déjà écrit la base, j'ai continué en français.

Intelligent ? Non.

Je vivais au Canada depuis 20 ans et je savais que l'anglais était la langue dominante et qu'il existait une relation particulière entre les Canadiens francophones et les Français.

Rétrospectivement, je pense que j'ai écrit le livre en français parce que je le pouvais. Je ne connais pas beaucoup de gens qui soient aussi parfaitement bilingues que moi.

J'ai fini par obtenir un manuscrit dont je suis assez satisfait.

Les gens me demandent aussi pourquoi je ne le traduis pas.

On ne traduit pas du français à l'anglais, on réécrit. Sinon c'est presque illisible. Cela est un travail important, et je sais que je n'écrirais pas le meme livre. Mieux, sans doute. Mais au prix d'un effort important.

Si je devais réécrire le livre en anglais, j'insisterais beaucoup plus sur l'alignement avec l'entreprise et la recherche de résultats gagnant/gagnant avec les fournisseurs grâce à des modèles économiques et relationnels appropriés. Cet aspect est particulièrement important pour les marchés complexes. Le livre aborde très bien les marchés simples ou tactiques, qui représentent souvent 90 % ou plus des dépenses et des transactions.

J'aurais traité les questions d'innovation de manière très différente, en m'inspirant de VestedR et des relations collaboratives.

L'espace technologique a également beaucoup évolué. L'ensemble de l'espace des données et de la conformité des fournisseurs a fait un grand pas en avant, avec de nombreuses approches différentes. Je pense que nous n'avons pas encore vu lesquelles s'imposeront. Cependant, la qualité des données reste un défi de plus en plus important, et avec l'Intelligence Artificielle (IA), cela devient encore plus critique. L'incursion de l'IA est également un chapitre qui n'a pas encore été écrit - je me demande s'il sera un jour suffisamment stable pour faire l'objet d'un livre.

Voilà donc l'histoire de l'écriture en français du bon accord avec le bon fournisseur.

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